PAPIER PEINT ISIO BAJII

Isio Bajii (Terrazza Alta) est une peinture de mémoire sur la faune et la flore de la Rivière Cahuinari, dans le bassin de la Caqueta, un affluent de l’Amazone au sud de la Colombie. Le décor mural réalisé d’après cette peinture, soutien l’œuvre de son auteur et sa démarche pour préserver et transmettre l’environnement naturel et la culture des peuples Nonuya et Nuinane, ainsi que la façon traditionnelle d’enseigner les connaissances biologiques, le rôle de chaque plante, et leur signification spirituelle, de génération en génération. Mogaje Guihu (Abel Rodriguez), aussi connu comme Don Abel, est né chez les Nonuya en 1944. Il a été formé par son oncle à la connaissance de la botanique traditionnelle. Dans les années 1990, à cause des troubles violents dans la région, il a dû se déplacer à Bogotá, où il a développé sa pratique de la peinture. Aujourd’hui son travail est reconnu internationalement par des artistes, curateurs, et scientifiques.

Ce décor se compose de deux panneaux (A et B) de 2m de large jusqu'à 3.30m de haut chacun qui se raccordent de façon alternée pour former des décors de longueur infinie. Les panneaux sont découpés en quatre lés de 50 cm de large.

ISIDORE LEROY : ACTEUR INCONTOURNABLE DE L’AVENTURE DU PAPIER PEINT EN FRANCE

La maison Leroy s’est appuyée, dès ses origines, sur trois fondamentaux qui ont fait son succès : l’avance technologique – l’excellence des produits – l’élégance des modèles.

L'HISTOIRE COMMENCE EN 1842 Isidore Leroy brevète sa « machine à impression simultanée de plusieurs couleurs pour papiers de tentures et un cylindre imprimeur pour papiers et étoffes ». Il est dorénavant possible d’imprimer en continu sur du papier, en s’inspirant des méthodes réservées jusque-là aux tissus. La technique traditionnelle et manuelle à la planche est révolue. Cette révolution technique propulse la production d’Isidore Leroy dans l’âge industriel et fait de ses Établissements la référence du marché pour cent quarante ans.

SOUS LE SECOND EMPIRE La Manufacture connait son premier âge d’or. Les réussites s’enchainent : récompenses aux Expositions universelles de 1855 et de 1867, enregistrements de brevets d’invention et de perfectionnement, multiplication des modèles proposés à la vente, envolée des commandes soutenues, en 1860, par la signature du Traité franco-anglais de libre échange. Les papiers peints Leroy sont recherchés dans le monde entier. C’est alors, en 1877, qu’Isidore Leroy invente « la machine à imprimer 26 couleurs », véritable merveille technique qui ne sera jamais égalée. C’est l’époque de la bourgeoisie triomphante et prospère. L’heure est au luxe et au confort ostentatoire, créant un environnement extrêmement favorable aux papiers peints Leroy.

DE L'ART NOUVEAU À L'ART DÉCO La maison Leroy connait son second apogée et l’esprit moderne souffle sur ses créations. La mode est à la logique constructive, à la rigueur formelle, au rythme des lignes, aux couleurs sobres. Les figures géométriques abondent : cercles, triangles, losanges. Elles simulent le mouvement d’une génération qui découvre l’avion, l’automobile et les délices du sport. L’avance technologique se maintient, la gamme des papiers peints Leroy se décline en version vernie, glacée ou lavable. L’usine tourne à plein régime, l’entreprise est le leader incontesté sur son marché en France et en Europe.

CONSEIL DE POSE:

Encollage du mur, pose du lé sec

• Sur fond neuf ou trop absorbant, type plâtre, préférer l’application d’un fixateur de fond afin d’obtenir une porosité normale à une impression de peinture susceptible de bloquer les fonds, puis utiliser la colle citée ci-dessous
• Sur fond normalement ou peu absorbant : encoller le mur avec une colle de type Ovalit F (Henkel) ou similaire, laisser un temps de gommage de 10 à 15 minutes sur fond normalement absorbant et de 20 à 35 minutes sur un fond bloqué, puis afficher le lé sec (ne pas humidifier).

Papier peint intissé

Le papier peint intissé n'a pas besoin d'être encollé, il peut donc être manipulé beaucoup plus facilement. Contrairement au papier peint traditionnel, c'est le mur qui est encollé.